quand les fleurs nous sauvent présente une exposition personnelle de l’artiste coréen Junseok Mo.

Diplômé de l’université Kookmin de Séoul et titulaire d’un doctorat de l’université de la Sorbonne depuis 2024, son travail aborde une question universelle, mais de plus en plus pressante : comment mieux exister ensemble.

Junseok Mo remet en question les frontières qui nous séparent, en nous confrontant à des structures qui mettent en évidence les espaces vides. Le sens qu’il leur donne s’inspire du mot coréen 공간 [空間, gong gan] « l’espace entre », et signifie pour lui qu’un espace vide ne peut se créer qu’entre deux êtres ou deux éléments, l’espace devenant ainsi porteur de nos relations avec les autres.

Ses croquis à l’aquarelle sur papier ont inspiré la matérialisation de maquettes en argile qu’il transforme en sculptures de fils martelés et patinés (principalement en cuivre) et qui, en devenant « transparentes », effacent la dichotomie « intérieur-extérieur ». Il les agrémente parfois de vitraux pour laisser des traces colorées qui réchauffent l’espace, ou pour marquer notre passage humain dans ses architectures hybrides.

Après 2020 et la souffrance causée par l’éloignement obligatoire, il déploie son travail dans l’espace virtuel avec des pièces numériques qui peuvent être expérimentées grâce à la réalité augmentée (AR) partout dans le monde, abolissant ainsi les limites de l’espace physique.

C’est l’ensemble de son processus créatif que la galerie entend exposer lors de cette nouvelle édition d’Asia NOW : des croquis en 2D aux structures immersives en RA, en passant bien sûr par ses sculptures en métal.