Seulgi Lee

Seulgi Lee, U:La parole aux lèvres salivées. = Mensonge, U:Words from salivating lips. = A lie, Korean silk Nubi blanket project, Courtesy Galerie Jousse Entreprise, Seulgi Lee © Adagp Paris 2021

Seulgi Lee, U:La parole aux lèvres salivées. = Mensonge, U:Words from salivating lips. = A lie, Korean silk Nubi blanket project, Courtesy Galerie Jousse Entreprise, Seulgi Lee © Adagp Paris 2021

Seulgi Lee a développé une pratique artistique unique immédiatement reconnaissable pour son utilisation de la couleur, du geste, des formes simples mais élégantes et de la performance. Malgré (ou peut-être en raison) de sa déférence pour les couleurs vives et gaies, Lee a décrit sa pratique sculpturale comme étant utilitaire, invariablement liée à la puissance, à la fragilité et à la contingence du corps : ses œuvres sont des outils, disponibles sous la main, utilisés par ceux qui sont proches. Tirées des objets du quotidien, des masques et des objets piétonniers, ces œuvres d’art emploient souvent un vocabulaire plus facile à utiliser pour décrire l’artisanat et remettent en question les distinctions arbitraires entre une syntaxe sculpturale formelle et soignée et une conception ou esthétique plus populaire…

En 2020, Seulgi Lee est lauréate du très prestigieux prix coréen pour l’art, le Korea Artist Prize. Consécutivement à ce prix, une exposition personnelle lui est consacrée au mois d’octobre 2021 au National Museum of Modern and Contemporary Art à Séoul (Corée du Sud). Elle a collaboré avec la Manufacture des Gobelins du Mobilier National, exposé au Palais de Tokyo, au Musée des Arts Décoratifs de Paris et la galerie Jousse Entreprise a également présenté son travail à la FIAC, Art Montecarlo et PAD Londres.

Elle est représentée par les galeries Philippe Jousse, Paris et par la galerie Hyundai, Séoul, Corée.

Le mot de l’artiste

« C'est drôle, je travaille avec un artisan coréen qui travaille les pins américains utilisés dans la plupart des architectures dites "traditionnelles" en Corée aujourd'hui.

C'est dans ces pins à l'Orégon aux USA où vit aussi le champignon matsutaké qui se dit song-i (littéralement champignon du pin) en coréen.

C'est super bon ! Quoique.

Tu m'as jeté un doute pour savoir si c'étaient des vrais song-i que j'avais mangés enfant. »