Kim Farkas

Kim Farkas, 21-13 (HS), Courtesy de l’artiste, Photo © Gregory Copitet

Kim Farkas, 21-13 (HS), Courtesy de l’artiste, Photo © Gregory Copitet

Du tuning automobile, au cosplay, en passant par le hacking ou encore par son héritage Peranakan: ethnie du Sud-Est asiatique absorbée par le lissage culturel, Kim Farkas emprunte à des domaines hybrides entre contre-cultures et laboratoires du capitalisme. C’est la rigueur et l’unicité de ces pratiques, paradoxalement proches de la production sérielle, et leur circulation dans notre économie libérale, qui l’intéresse. 

En stratifiant des matériaux composites, par des jeux de transparences et de reflets moirés, il crée des mondes à l’intérieur desquels se révèlent des objets. Au sein de cette activité interne, les formes, idées et matériaux deviennent des conducteurs du pouvoir, tant politique que spirituel. 

Sculptures aux allures d’automobiles customisées, assemblages de bols à ramen dans un cocon de résine, encensoirs, ou proto-lampes organiques, ses coquilles composites sont en perpétuelle métamorphose. Formes hybrides s’inspirant de la technologie et du corps, ses œuvres s’acclimatent à une diversité de contextes pour mieux les investir et les parasiter. 

Artiste français, d’origine peranakan et américaine, né en 1988 et basé à Paris, en parallèle de sa production d’atelier, il a fondé en 2012 la maison d’édition Holoholo, en collaboration avec Naoki Sutter-Shudo. 

Kim Farkas à récemment exposé à Downs & Ross (NYC), Galerie les Filles du Calvaire (Paris), Balice Hertling (Paris), Tonus (Paris), Doc (Paris), Shanaynay (Paris), Bagnoler (Bagnolet), Le Confort Moderne (Poitiers), Commonwealth & Council (Los Angeles), From the desk of Lucy Bull (Los Angeles), Utopian Visions (Portland) et U's (Calgary). Il est diplômé de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Art de Paris et de l’École Nationale Supérieure des Arts Appliqués des Métiers d’Art. 

Il est représenté par la galerie Downs & Ross.